Le jeu des lettres
Des questions étranges
Ces derniers temps, de plus en plus d’organisations me demandent à quoi devraient ressembler leurs collaborateurs. Ou quelle forme ils devraient avoir. Un trait d’union ? Un I ? Un T ? Un M ? Ou plutôt un E ?
J’admets que ces questions peuvent sembler étranges. Mais elles ne le sont pas.
Le travail hier et aujourd’hui
Autrefois, le monde était simple.
Si une organisation avait besoin d’un juriste, elle cherchait quelqu’un avec un bon diplôme en droit et une expérience en tant qu’avocat. Pour un ingénieur, elle scrutait le marché à la recherche d’un diplômé brillant et compétent dans son domaine. Et pour un marketeur, les mêmes critères s’appliquaient : a-t-il étudié la bonne discipline ? A-t-il de l’expérience ? Peut-être même « s’intègre-t-il bien dans l’équipe » ?
Aujourd’hui, les organisations qui recrutent font face à un défi bien plus complexe. Le monde du travail a radicalement changé au cours des vingt dernières années (numérisation, robotisation, mondialisation, accélération de l’innovation, augmentation de la pression concurrentielle et du stress au travail, diminution des hiérarchies, essor des collaborations temporaires en mode projet, etc.). De ce fait, les travailleurs doivent posséder un ensemble de compétences bien plus riche.
« Connaître son métier, avoir de l’expérience et être sympathique ne suffisent plus. »
Aujourd’hui, les organisations recherchent des personnes adaptées au futur : des spécialistes dans plusieurs domaines, dotés d’un socle solide de compétences transversales : compétences sociales (empathie et collaboration), compétences personnelles (esprit critique, créativité et sens de l’initiative), capacité d’autorégulation (résilience, agilité, auto-amélioration) et compétences numériques (fluidité digitale). Ces collaborateurs seront plus à même de s’adapter aux évolutions rapides du monde du travail.
Vous voyez, la situation s’est compliquée tant pour les employés que pour ceux qui les recrutent. Essayons d’y voir plus clair.
À travers les lettres et les symboles.
Du trait d’union au M
Deux types de travailleurs semblent désormais dépassés : le travailleur trait d’union (-) et le travailleur en I. Le trait d’union symbolise le généraliste, une personne avec des connaissances larges mais sans expertise approfondie. À l’inverse, le travailleur en I est un hyperspécialiste, dont la lettre représente la profondeur de son savoir, mais aussi l’absence totale de compétences transversales.
Dans l’économie actuelle et future, ces profils n’ont plus leur place. Ni les connaissances générales, ni l’hyper-spécialisation ne suffisent.
Un profil plus adapté au futur est le travailleur en T, qui combine une expertise approfondie dans un domaine (barre verticale) avec des connaissances générales et une expérience en dehors de son domaine (barre horizontale). Ces travailleurs ont de la profondeur et de la largeur, ce qui les rend idéaux pour travailler en équipe et résoudre des problèmes complexes.
Une version avancée de ce profil est le travailleur en M, qui possède deux spécialités profondes au lieu d’une seule. Un profil encore plus polyvalent est le travailleur en peigne (comb-shaped), doté de plusieurs spécialisations, bien que souvent moins approfondies que celles des T ou M.
Cependant, le profil le plus adapté au monde du travail en évolution est celui du… E.
Donnez-moi un E, Walter
Un travailleur en E possède bien sûr les compétences classiques du travailleur en T : il allie une expertise approfondie (Expertise) à des compétences générales étendues (Experience). Mais il a également une troisième compétence clé : Exploration. Le collaborateur du futur est curieux et garde l’esprit ouvert pour apprendre en continu. Il adopte l’innovation, cherche des solutions créatives et se forme dès que nécessaire – et ce, avec enthousiasme.
Mais explorer ne suffit pas. Le collaborateur idéal est capable non seulement d’apprendre et d’innover, mais aussi d’exécuter. Explore and Execute.
Beaucoup de personnes sont créatives et pleines d’idées, mais peu parviennent à les transformer en réalité. À l’avenir, la combinaison de ces deux compétences sera inestimable pour les organisations.
Développer ces compétences
Vous le voyez, être un travailleur du futur n’est pas simple : cela requiert des compétences rarement enseignées dans l’éducation classique. Et pour les entreprises, bâtir une équipe dotée d’un skillset en E est un véritable défi.
Envie d’en savoir plus sur ce sujet ?
Envoyez-nous un e-mail à info@thetippingpoint.be ou inscrivez-vous à l’une de nos sessions découvertes gratuites ci-dessous.
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Opinion : pourquoi votre collègue en forme de E est-il le collaborateur du futur ?
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Ces derniers temps, de plus en plus d’organisations me demandent à quoi devraient ressembler leurs collaborateurs. Ou quelle forme ils devraient avoir. Un trait d’union ? Un I ? Un T ? Un M ? Ou plutôt un E ?
J’admets que ces questions peuvent sembler étranges. Mais elles ne le sont pas.
Le travail hier et aujourd’hui
Autrefois, le monde était simple.
Si une organisation avait besoin d’un juriste, elle cherchait quelqu’un avec un bon diplôme en droit et une expérience en tant qu’avocat. Pour un ingénieur, elle scrutait le marché à la recherche d’un diplômé brillant et compétent dans son domaine. Et pour un marketeur, les mêmes critères s’appliquaient : a-t-il étudié la bonne discipline ? A-t-il de l’expérience ? Peut-être même « s’intègre-t-il bien dans l’équipe » ?
Aujourd’hui, les organisations qui recrutent font face à un défi bien plus complexe. Le monde du travail a radicalement changé au cours des vingt dernières années (numérisation, robotisation, mondialisation, accélération de l’innovation, augmentation de la pression concurrentielle et du stress au travail, diminution des hiérarchies, essor des collaborations temporaires en mode projet, etc.). De ce fait, les travailleurs doivent posséder un ensemble de compétences bien plus riche.
Aujourd’hui, les organisations recherchent des personnes adaptées au futur : des spécialistes dans plusieurs domaines, dotés d’un socle solide de compétences transversales : compétences sociales (empathie et collaboration), compétences personnelles (esprit critique, créativité et sens de l’initiative), capacité d’autorégulation (résilience, agilité, auto-amélioration) et compétences numériques (fluidité digitale). Ces collaborateurs seront plus à même de s’adapter aux évolutions rapides du monde du travail.
Vous voyez, la situation s’est compliquée tant pour les employés que pour ceux qui les recrutent. Essayons d’y voir plus clair.
À travers les lettres et les symboles.
Du trait d’union au M
Deux types de travailleurs semblent désormais dépassés : le travailleur trait d’union (-) et le travailleur en I. Le trait d’union symbolise le généraliste, une personne avec des connaissances larges mais sans expertise approfondie. À l’inverse, le travailleur en I est un hyperspécialiste, dont la lettre représente la profondeur de son savoir, mais aussi l’absence totale de compétences transversales.
Dans l’économie actuelle et future, ces profils n’ont plus leur place. Ni les connaissances générales, ni l’hyper-spécialisation ne suffisent.
Un profil plus adapté au futur est le travailleur en T, qui combine une expertise approfondie dans un domaine (barre verticale) avec des connaissances générales et une expérience en dehors de son domaine (barre horizontale). Ces travailleurs ont de la profondeur et de la largeur, ce qui les rend idéaux pour travailler en équipe et résoudre des problèmes complexes.
Une version avancée de ce profil est le travailleur en M, qui possède deux spécialités profondes au lieu d’une seule. Un profil encore plus polyvalent est le travailleur en peigne (comb-shaped), doté de plusieurs spécialisations, bien que souvent moins approfondies que celles des T ou M.
Cependant, le profil le plus adapté au monde du travail en évolution est celui du… E.
Donnez-moi un E, Walter
Un travailleur en E possède bien sûr les compétences classiques du travailleur en T : il allie une expertise approfondie (Expertise) à des compétences générales étendues (Experience). Mais il a également une troisième compétence clé : Exploration. Le collaborateur du futur est curieux et garde l’esprit ouvert pour apprendre en continu. Il adopte l’innovation, cherche des solutions créatives et se forme dès que nécessaire – et ce, avec enthousiasme.
Mais explorer ne suffit pas. Le collaborateur idéal est capable non seulement d’apprendre et d’innover, mais aussi d’exécuter. Explore and Execute.
Beaucoup de personnes sont créatives et pleines d’idées, mais peu parviennent à les transformer en réalité. À l’avenir, la combinaison de ces deux compétences sera inestimable pour les organisations.
Développer ces compétences
Vous le voyez, être un travailleur du futur n’est pas simple : cela requiert des compétences rarement enseignées dans l’éducation classique. Et pour les entreprises, bâtir une équipe dotée d’un skillset en E est un véritable défi.
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Ces derniers temps, de plus en plus d’organisations me demandent à quoi devraient ressembler leurs collaborateurs. Ou quelle forme ils devraient avoir. Un trait d’union ? Un I ? Un T ? Un M ? Ou plutôt un E ?
J’admets que ces questions peuvent sembler étranges. Mais elles ne le sont pas.
Le travail hier et aujourd’hui
Autrefois, le monde était simple.
Si une organisation avait besoin d’un juriste, elle cherchait quelqu’un avec un bon diplôme en droit et une expérience en tant qu’avocat. Pour un ingénieur, elle scrutait le marché à la recherche d’un diplômé brillant et compétent dans son domaine. Et pour un marketeur, les mêmes critères s’appliquaient : a-t-il étudié la bonne discipline ? A-t-il de l’expérience ? Peut-être même « s’intègre-t-il bien dans l’équipe » ?
Aujourd’hui, les organisations qui recrutent font face à un défi bien plus complexe. Le monde du travail a radicalement changé au cours des vingt dernières années (numérisation, robotisation, mondialisation, accélération de l’innovation, augmentation de la pression concurrentielle et du stress au travail, diminution des hiérarchies, essor des collaborations temporaires en mode projet, etc.). De ce fait, les travailleurs doivent posséder un ensemble de compétences bien plus riche.
Aujourd’hui, les organisations recherchent des personnes adaptées au futur : des spécialistes dans plusieurs domaines, dotés d’un socle solide de compétences transversales : compétences sociales (empathie et collaboration), compétences personnelles (esprit critique, créativité et sens de l’initiative), capacité d’autorégulation (résilience, agilité, auto-amélioration) et compétences numériques (fluidité digitale). Ces collaborateurs seront plus à même de s’adapter aux évolutions rapides du monde du travail.
Vous voyez, la situation s’est compliquée tant pour les employés que pour ceux qui les recrutent. Essayons d’y voir plus clair.
À travers les lettres et les symboles.
Du trait d’union au M
Deux types de travailleurs semblent désormais dépassés : le travailleur trait d’union (-) et le travailleur en I. Le trait d’union symbolise le généraliste, une personne avec des connaissances larges mais sans expertise approfondie. À l’inverse, le travailleur en I est un hyperspécialiste, dont la lettre représente la profondeur de son savoir, mais aussi l’absence totale de compétences transversales.
Dans l’économie actuelle et future, ces profils n’ont plus leur place. Ni les connaissances générales, ni l’hyper-spécialisation ne suffisent.
Un profil plus adapté au futur est le travailleur en T, qui combine une expertise approfondie dans un domaine (barre verticale) avec des connaissances générales et une expérience en dehors de son domaine (barre horizontale). Ces travailleurs ont de la profondeur et de la largeur, ce qui les rend idéaux pour travailler en équipe et résoudre des problèmes complexes.
Une version avancée de ce profil est le travailleur en M, qui possède deux spécialités profondes au lieu d’une seule. Un profil encore plus polyvalent est le travailleur en peigne (comb-shaped), doté de plusieurs spécialisations, bien que souvent moins approfondies que celles des T ou M.
Cependant, le profil le plus adapté au monde du travail en évolution est celui du… E.
Donnez-moi un E, Walter
Un travailleur en E possède bien sûr les compétences classiques du travailleur en T : il allie une expertise approfondie (Expertise) à des compétences générales étendues (Experience). Mais il a également une troisième compétence clé : Exploration. Le collaborateur du futur est curieux et garde l’esprit ouvert pour apprendre en continu. Il adopte l’innovation, cherche des solutions créatives et se forme dès que nécessaire – et ce, avec enthousiasme.
Mais explorer ne suffit pas. Le collaborateur idéal est capable non seulement d’apprendre et d’innover, mais aussi d’exécuter. Explore and Execute.
Beaucoup de personnes sont créatives et pleines d’idées, mais peu parviennent à les transformer en réalité. À l’avenir, la combinaison de ces deux compétences sera inestimable pour les organisations.
Développer ces compétences
Vous le voyez, être un travailleur du futur n’est pas simple : cela requiert des compétences rarement enseignées dans l’éducation classique. Et pour les entreprises, bâtir une équipe dotée d’un skillset en E est un véritable défi.
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